jeudi 22 mai 2008

RSE: Quelques nouvelles d'Isgouffa



Rappelez vous, voici presque un an et demi, l'équipe ELO avait organisé sa première véritable opération de RSE (Responsabilité Sociétale Environnementale) dans le cadre de la convention des ventes de la société Orangina Schweppes à Marrakech: "les Carrés de la Dignité" (cf.  article du blog au mois d'avril 2007).
Thierry Malfatto responsable du projet à l'époque est retourné récemment dans le petit village d'Isgouffaen janvier 2007 les vendeurs et cadres de la société avaient planté plus de 800 arbres après avoir financé le forage d'un puits. 
Accueilli avec joie par les villageois, il nous a ramené quelques images montrant l'évolution du village, l'exubérance des plantations, autant de preuves que cette opération a été réellement "durable" et qu'elle a apporté aux habitants le petit coup de pouce nécessaire pour qu'ils puissent se prendre en main et construire ainsi leur avenir
Si cela vous donne envie, si dans le cadre de vos prochains séminaires ou conventions, vous désirez donner un sens sociétal et environnemental à vos activités, n'hésitez pas à contacter Thierry, nous avons beaucoup d'autres idées à vous soumettre...
Thierry Malfatto, chargé des démarches RSE chez ELO Eventconnection, 
thierry.malfatto@elo.fr, 
mobile: 0607737406



mercredi 21 mai 2008

Voyage d'exception à travers l'Atlas marocain


Eric Loizeau et son compère le guide de haute montagne Hubert Fiévet ont emmené leurs amis du "Carré des Aventuriers" traverser le Haut Atlas à la fin de ce mois d'avril. Un fabuleux voyage d'exploration.
Jour 1: Arrivée en fin d'après-midi à Marrakech. Transfert immédiat en bus de l'aéroport au village d'Azilal point de départ de notre trek. A peine cinq heures après avoir quitté Paris, nous voici plongé dans le pays
berbère. Quel décalage!!!
Jour 2: Neuf heures de marche à travers les montagnes et le franchissement de deux cols à 3000 mètres avec les neiges de printemps en toile de fond pour atteindre enfin la vallée verdoyante des sources de Tessaout et notre premier bivouac au pied de l'imposante chaîne du M'Goun. Nous sommes accompagnés d'une dizaine de mules de portage et de deux guides locaux, Rachid et Larhsen.
Jour 3: le jour de l'ascension du point culminant de la chaîne. Nous partons à l'aube en direction d'une combe improbable qui se dessine là-bas entre les sommets enneigés. Nous sommes à plus de 3000 mètres et ce petit matin, pour beaucoup d'entre nous, le souffle est un peu court. Heureusement un soleil généreux illumine le paysage et réchauffe bientôt les organismes. Vers midi, nous atteignons enfin une longue arête qui court d'est en ouest, à près de 4000 mètres, sur plusieurs kilomètres de distance. Contraste étonnant entre les faces nord encore recouvertes d'une neige abondante et celles des versants sud dont l'aridité ocre rappelle le désert tout proche.
Avec plus ou moins de difficulté, selon l'état de forme de chacun, le groupe tout entier atteint enfin le sommet aride et pierreux marqué d'un caïrn dressé à 4068 mètres. Il est 14h30 et nous ne pouvons trop nous attarder car la descente jusqu'à notre prochain bivouac est longue et difficile. En réalité, nous empruntons le versant nord de la montagne en nous faufilant entre névés et pierriers jusqu'à trouver un bon sentier qui nous emmène jusqu'à l'oued Oulimint qui va devenir notre fil d'Ariane pendant les jours prochains pour nous guider vers les vallées du sud.
Jour 4:De notre bivouac des sources de l'Oulilimt situé sous les couloirs nord du M'Goun, nous allons suivre cet oued sur une trentaine de kilomètres jusqu'au village de Imi Nirkt marquant le début des gorges qui permettent de sortir des montagnes. C'est une longue randonnée, sinueuse à souhait comme les méandres de la rivière, jamais fastidieuse car les paysages changent à mesure que l'on avance, avec l'apparition enfin des premières huttes de nomades puis des premiers villages aux maisons de terre. Une fois encore le miracle de l'eau se produit avec des oasis de verdure qui surgissent parfois au milieu de cet univers minéral de pierre et de sable. Nous marchons du matin jusqu'au soir et sommes ravis de pouvoir enfin dresser nos tentes pour la nuit dans la cour d'une humble demeure villageoise.
Jour 5: Descente des gorges d'Achabou. Ces gorges orientés du nord vers le sud permettent de sortir de la vallée du M'Goun et de rejoindre celle du Dadès . Elles sont taillées dans le calcaire, escarpées et étroites à un point tel que l'oued les envahit parfois entièrement. Il faut donc progresser souvent les pieds dans l'eau et parfois plus... quand le sentier ne peut plus parcourir les rives. C'est donc à la fois amusant et difficile. La fraîcheur agréable du début devient un froid glacial. Il vaut mieux ne pas tomber et heureusement les bâtons de marche dont nous disposons empêchent la plupart de temps de glisser. Nous mettrons la journée entière à parcourir les 20 kilomètres qui nous permettent enfin d'atteindre le gros village d'Agerzaka, où nous attend le confort sommaire d'un gîte chez l'habitant.
Jour 6: journée de transition. Nous donnons congé à nos muletiers pour retrouver des véhicules 4X4 qui vont nous transporter jusqu'à la ville berbère de Boumalne Dadès et la belle Kasbah Tizzarouine de nos amis touareg Ali et Mohamed Lemnouar. Les années passées, Eric et Hubert ont vécu de belles aventures avec Ali en sillonnant l'Atlas à la recherche de pistes perdues et leur accueil est comme toujours formidable. Entre temps, une partie de l'équipe prend le temps d'aller grimper dans les gorges du Toudra, site incontournable d'escalade à quelques kilomètres plus à l'Est, avant de rejoindre le groupe pour une soirée on ne peut plus confortable.
Jours 7 et 8: exploration du djebel Saghro. Eric tenait absolument à faire découvrir cette partie encore secrète de l'Atlas à ses amis. En descendant vers le Sud, on se rapproche du désert et les paysages sont tout à fait différents de ceux rencontrés plus au nord dans le Haut Atlas. C'est une alternance de cols élevés aux paysages quasi alpestres et de surprenantes tours basaltiques aux reliefs tourmentés. Une piste de terre brûlée travers ce massif presque désertique, parcouru par des troupeaux nomades. Le groupe l'a suivi jusqu'à un canyon taillé dans le granit à partir d'un village famélique. Quelques années plus tôt, Hubert et Eric avait repéré cette coupure dans le rocher et avaient descendu en rappel les nombreuses vasques qui la parcouraient avant de déboucher sur une falaise de près de soixante mètres plongeant dans un oasis de verdure. Abandonnant les 4X4, le groupe s'équipe de baudriers et casques pour tenter l'aventure. C'est une joyeuse expédition agrémentée par une bain dans une baignoire naturelle et un cours d'escalade dispensé par Hubert au pied de la falaise.
La soirée se passe en bivouac dans un secteur tout aussi surprenant: les tours de Bab Ali, deux monolithes de calcaire  dressés droits au milieu du désert. Eric et Hubert les ayant repérés quelques années auparavant se sont mis dans la tête de les escalader !!! 
Tout le groupe s'ébranle donc au petit matin pour une courte marche qui permet d'en rejoindre le pied. A l'ombre des tours, les grimpeurs déploient leur matériel pendant que les autres s'abritent du soleil déjà puissant. L'escalade s'avère difficile par le fait du rocher extrêmement érodé. D'ailleurs, l'état de l'équipement en place laisse à penser que ce n'est pas une voie très fréquentée. Néanmoins l'équipe arrive au deux tiers de l'ascension avant de renoncer compte tenu de l'état désastreux de la paroi. 
L'après-midi, retour à Boumalne et Tizzarouine, piscine face à l'Atlas pour certains, hammam pour d'autres, magique coucher de soleil et dîner festif pour tout le monde avec concert de "jambe" et narguilé....
Jours 9 et 10: le retour, parce qu'il faut bien rentrer.... Un bref passage à Ouarzazate avant de prendre l'avion de Casa et l'équipe entière se retrouve à Paris le dimanche midi. Où irons nous l'année prochaine?? En attendant, comme le Kilimandjaro, l'Erta Alle (Ethiopie) et le Népal, cette traversée de l'Atlas rentre dans la catégorie des très beaux voyages et nous laisse une infinité de bons souvenirs: la gentillesse et la simplicité du peuple berbère, les paysages grandioses et tellement changeants.... la Kasbah Tizzarouine, que nous vous recommandons chaudement....

lundi 19 mai 2008

Séminaire "Hisse et Haut" pour Heineken



Comme l'indique le titre , le marketing d'Heineken avait choisi la mer pour son séminaire de rentrée...Rendez-vous a donc été pris ce mois d'avril à St Malo, cité des corsaires, avec l'équipe ELO pour deux jours de travail et d'activités bercés par l'air du large.
Après un voyage rapide en TGV (quel bonheur depuis qu'il dessert cette partie de la Bretagne) et un bref transfert en bus, voici notre groupe installé immédiatement intra-muros pour une journée de travail ponctuée par un déjeuner de fruits de mer et autres produits bretons, puis un rallye dégustation reliant deux des plus fameux pubs de l'endroit. Aidés par le "bièrologue" d'Heineken, un oenologue et un fabriquant, les participants effectuent des recherches de saveurs à travers le goûté de divers produits: bières locales, chouchen, cidres divers. Un pur instant de bonheur et de poésie... Le lieu du dîner se gagne à pied en longeant la mer par les remparts, en compagnie d'un groupe de marins chanteurs croisé en chemin.  Ceux-ci accompagnent le repas de leurs houleuses rengaines avant de s'éclipser pour que la fête continue d'une autre façon dans un bar disco situé à proximité.
Le jour suivant est consacré à la navigation. Deux vieux gréements magnifiques ont été affrétés pour l'occasion: la goélette à huniers Etoile de France et le ketch aurique Etoile Polaire, deux fiers coursiers armés par le malouin pur jus Bob Escoffier. Au début, le vent n'est guère favorable, ce qui oblige les équipiers néophytes à mettre du coeur à l'ouvrage pour hisser et manoeuvrer les voiles afin d'atteindre l'île des Heybiens sur laquelle le déjeuner les attend. Cela va mieux l'après-midi, surtout après le délicieux pique-nique organisé sur le sable immaculé de la plage: fruits de mer encore, charcuteries bretonnes et crêpes suzette.... Le vent souffle enfin dans le bon sens et les voiliers allongent leur foulée pour rejoindre à tire d'aile St Malo et le TGV, retour obligé et regretté vers Paris....


Directeur de projet ELO Eventconnection: Valérie Lebon (+33 607 74 06 22)

Retrouvailles avec Penduick III


A l'occasion de l'inauguration de la Cité de la voile Eric Tabarly le 17 mai à Lorient, Eric Loizeau a retrouvé avec plaisir une partie de ses camarades de l'épopée des Penduick qu'il a partagée de 1974 à 1978 à bord de Penduick VI puis de Penduick III et... son premier bateau.
Cette fameuse goélette noire lui avait été confiée par Tabarly lui-même pour participer à la course autour du monde de 1977. Après l'avoir rebaptisée Gauloises II grâce au sponsoring de la Seita, Eric et son jeune équipage se couvrent de gloire en remportant deux des quatre étapes de la course, la victoire au classement général leur échappant à cause du bris de leur gouvernail dans l'Océan Indien.
A l'occasion de cette fête émouvante orchestrée par Jacqueline Tabarly et Gérard Petipas, Eric a retrouvé pour quelques heures et quelques bords tirés à la voile  la barre de son voilier chéri avec un équipage de luxe composé de ses camarades de mer: Philippe Poupon, Alain Labbé, Yves Parlier, Alain Thiébault, Daniel Gilles, Roland Jourdain, Francis Fréon...
Quelques mots d'Eric Loizeau: "Ce fut un grand moment de re-naviguer sur ce bateau avec quelques uns de mes potes de toujours. Beaucoup d'émotion car ce fut quand même mon premier bateau comme skipper, pour la course qui m'a lancé. Et puis on y a passé du temps: plus d'un tour du monde, si on compte les convoyages, la préparation et tout le reste. Ce qui est formidable, c'est qu'après 30 ans, la bateau n'a pas changé, on se serait cru en 1977 quand nous tirions nos premiers bords devant la voilerie Victor Tonnerre ici même à Lorient. Ca me donne sacrément envie de repartir pour de nouvelles aventures maritimes...."

Bibliographie Eric et les Penduick: "Froid devant" (Editions du Penduick 1978), "Du Cap Horn à l'Everest" (Editions Glénat 2004)