mercredi 15 août 2007

« ELO ET SES 4000 » : itinéraire alpin dans le Val d’Aoste

Chaque année, l’équipe ELO prend de la hauteur et se retrouve quelque part en altitude pour son séminaire annuel de team building. Après le Mont-blanc en 2006, nous avons choisi de visiter les « 4000 » des Alpes italo suisse entre le Cervin et le Mont Rose. Belle occasion de marcher et se dépasser ensemble tout en découvrant un nouveau terrain d’aventure propice à d’éventuels incentives.
Rendez-vous donc au fond de la sauvage vallée de Gressoney qui s’enfonce serpentine dans le nord du massif alpin le long de la limite orientale de la région d’Aoste. Un téléphérique nous emmène en deux tronçons successifs à l’altitude de 3000 mètres, puis une longue marche d’approche jusqu’au refuge Citta di Mentova situé sur le bord de l’immense glacier du Mont Rose . Le lendemain matin, nous nous mettons en route vers notre premier objectif, le Lyskamm double sommet culminant à 4500 mètres (photo ci-dessus). Rapidement il va falloir réviser nos prétentions à la baisse : le vent souffle fort, la visibilité tombe, la cordée s’essouffle. Dans une courte embellie, nous traversons le glacier jusqu’à un couloir raide qui mène au col du Nez du Lyskamm. Le groupe se scinde en deux ; pendant qu’Eric, Thierry et Olivier partent ascensionner le sommet du même nom, le reste de l’équipe sous la conduite d’Hubert prend la direction du refuge Quentinno Sella, la prochaine escale. Dans la descente le brouillard s’épaissit tellement que les deux groupes ont bien du mal à effectuer leur jonction et retrouver les traces salvatrices qui mènent au refuge. La nuit suivante est agitée, le vent souffle en tempête, la foudre s’abat sur le refuge, il neige. Au matin, aucune amélioration n’est en vue. A la place des sommets jumeaux Castor et Pollux, nous sommes forcés de redescendre dans la vallée et d’achever ainsi notre traversée.
En conclusion, nous n’avons pas gravi beaucoup de sommets mais effectué tout de même, tous ensemble, un superbe voyage alpin qui nous incite à revenir par ici été comme hiver avec nos clients, au vu de la qualité des infrastructures hôtelières, des refuges, du domaine skiable et surtout de la gentillesse inégalée de nos amis transalpins.

mardi 14 août 2007

LES CHARIMASTIQUES CADRES ELO : HUBERT FIEVET

Hubert FIEVET est guide de montagne, professeur de ski hors piste, moniteur de kayak.
C'est la polyvalence avérée dans le domaine des activités de pleine nature.
Installé dans les Hautes Alpes depuis une vingtaine d’années, intégré chez ELO depuis l’origine, il est devenu le complice incontournable d’Eric Loizeau dans l’élaboration et la réalisation de tous ses programmes, que ce soit en montagne, dans le désert ou en bord de mer.

En plus d’un remarquable homme de terrain, Hubert est aussi un sportif de (très) haut niveau, membre de l’équipe de France de ski alpinisme, excellent grimpeur, il a marqué le paysage sportif des Hautes Alpes en établissant l’incroyable record de l’ascension de la Barre des Écrins (4102 m) en 2 heures 3 minutes, sommet que le commun des mortels atteint en 2 jours et … 1 nuit en refuge... !

lundi 13 août 2007

"LE ROUTEUR DES CIMES" Présentation à Chamonix du livre sur Yan Giezendanner.

Si l’on en croit Eric Loizeau et Nicolas Mugnier, Yan, grâce à ses ultimes prévisions météorologiques, a été l’instrument décisif de leur réussite à l’Everest le 23 mai 2003. Ce dernier a publié aux Éditions Guérin en collaboration avec la journaliste Françoise Guais un ouvrage intéressant relatant plusieurs de ses expériences de routage alpin: "le routeur des cimes".
Un sympathique cocktail en plein air a réuni à Chamonix, autour des auteurs, de nombreux acteurs de ces expéditions, ce qui a permis à Eric de retrouver bon nombre de ses amis alpinistes, parmi lesquels, Catherine Destivelle, Christian Stromdorff, Alain Ghersen, Michel Fauquet, Serge Koenig et bien d’autres.
L’intérêt de ce livre, à travers les expériences qu’il raconte et les témoignages des alpinistes, est de bien faire comprendre le rôle quelquefois ambigu du prévisionniste, sorte de « troisième de cordée » qui installé confortablement à des milliers de kilomètres envoie ses amis alpinistes à la conquête des cimes, ainsi que l’inoxydable relation de confiance qui doit exister entre eux.

TEAMBUILDING dans les ABERS pour ORANGINA

ELO a proposé, Orangina a osé accepter….contre vents et marées, d’organiser sa réunion annuelle de team-building …sur la côte des Abers (nord Finistère) plutôt qu’en Corse, en ce début mitigé de juillet.
Pour Eric Loizeau, La beauté des paysages, l’intensité de l’océan et l’authenticité de la navigation à voile devaient offrir une suite logique au séjour précédent qui s’était déroulé à Chamonix sur la Mer de Glace. Pour finir, personne n’a regretté, grâce au professionnalisme des organisateurs et au salutaire coup de pouce de la météo.
Arrivés de Paris en avion et transférés immédiatement sur le port de l’Aber Wrac’h, les 25 participants ont été d’emblée motivés par le film du navigateur Jacques Caraës tourné à bord du maxi catamaran Orange lors de leur récent record du tour du monde en équipage… avant d’embarquer eux-mêmes sur des Pabouks, petits voiliers traditionnels, pour joindre l’île sauvage de Stagadon sur laquelle était prévue une soirée bivouac en compagnie d’un groupe de musique celtique et chants marins. Suite de la navigation le lendemain matin avec une intense régate pour retourner au port déguster quelques crêpes « suzette »… bonne introduction à une première séance de travail dans la Maison de la Mer, afin de rester dans le cadre.
Et, comme il paraît impensable de venir dans le Finistère et d’ignorer la rade et le port de Brest, le groupe est acheminé enfin vers un hôtel de la vieille ville où va se poursuivre et s’achever entre travail et convivialité ce séjour original et contrasté.

Chef de projet ELO :Didier DEPOND 0684525011 - didier.depond@elo.fr
Réceptif: KAORI - Laurence et Jacques Caraës

DEUX "SUMMITERS" DE L'EVEREST rendent visite au XV de France.

Le 12 juillet dernier à Val d’Isère, Eric Loizeau et Nicolas Mugnier se sont rendus à l’invitation de Jo Maso et Bernard Laporte pour raconter aux 30 joueurs sélectionnés pour la prochaine Coupe du Monde et au staff leur mythique ascension de l’Everest. En effet, les analogies sont nombreuses entre leur exploit de mai 2003 réalisé dans des conditions difficiles et ce qui attend les rugbymen français dans la quête prochaine de leur « Graal ».
En fin d’après-midi, réunis à huis clos dans l’auditorium du centre des congrès, les joueurs ont suivis attentifs le diaporama commenté expliquant la préparation, l’organisation, la stratégie de l’équipe d’alpinistes du « cinquantenaire » qui lutta pendant près de deux mois et demi pour arriver finalement, dans la souffrance, à envoyer 6 de leurs membres, 3 occidentaux et 3 sherpas au sommet de la plus haute montagne du monde.
Après une distribution du livre d’Eric « Du Cap Horn à l’Everest », (une saine lecture pendant leur longue période de stage), la discussion et les échanges se sont prolongés pendant le dîner et assez tard dans la soirée. Eric et Nicolas sont repartis le lendemain de Val d’Isère, conquis par la gentillesse et la disponibilité des membres du groupe et impressionnés par la force tranquille qui s’en dégage. Regrettant simplement, par manque de temps, de ne pas avoir pu les emmener en haute montagne, comme un an plus tôt avec les footballeurs de l’Équipe de France avec la réussite que l’on sait.