S'appuyant sur le savoir faire de l'équipe de guides d'Eric Loizeau, la filiale FALCON du groupe DASSAULT vient de réussir une opération de communication hors du commun en envoyant une équipe de 17 personnes au sommet du Mont Blanc le dimanche 29 juin dernier.L'originalité de l'expédition résidait dans le groupe d'ascensionnistes, composé pour moitié de cadres de la société, commerciaux, pilotes, ingénieurs et pour l'autre de journalistes aéronautiques internationaux, américains, italiens, russes, français, anglais, une véritable cordée internationale... L'objectif reconnu étant de fédérer autour d'une ascension emblématique et difficile des gens habitués à se rencontrer et collaborer dans des circonstances plus classiques.
Le défi est lancé à la fin de l'année 2007 ce qui permet à Eric de proposer aux participants un programme de préparation complet afin d'arriver au mieux de leur forme à Chamonix et tenter l'ascension. De même, pour mettre plus de chances de leur côté, il leur est proposé une expédition globale de cinq jours, permettant une acclimatation optimale .
Ainsi, l'ensemble du groupe arrive à Chamonix le jeudi matin. La journée est consacrée à vérifier les équipements et essayer les chaussures de montagne. En fin d'après-midi, tout le monde grimpe à pied jusqu'au refuge hôtel du Montenvers pour passer une première nuit en altitude (1900m), retrouver les guides et assister à une projection des images de l'ascension réussie de l'Everest en 2003 par Eric Loizeau.
Le vendredi, l'acclimatation se poursuit avec un transfert à pied jusqu'au Plan de l'Aiguille, puis du sommet de l'Aiguille du Midi jusqu'au refuge des Cosmiques à 3600m, une première en haute montagne pour certains et un entraînement efficace pour tout le monde.
Le samedi est considéré comme un jour de transition: on retourne dans la vallée pour emprunter le TMB (Train du Mont Blanc) de St Gervais jusqu'au nouveau Refuge du Nid d'Aigle où l'on déjeune. Dans l'après-midi, c'est une longue randonnée à travers pierriers et névés épars jusqu'au Refuge de Tête Rousse juché sur son éperon solitaire face au panorama extraordinaire du glacier de Bionnassay. Les derniers guides sont arrivés et l'équipe se trouve maintenant au complet pour tenter l'ascension.L'acclimatation est réussie, l'ambiance détendue et tout le monde mange de bon appétit, ce qui n'est pas toujours le cas au-dessus de 3000 mètres.
La stratégie choisie par Eric et son équipe de guides est de partir très tôt de Tête Rousse le matin pour aller au sommet puis redescendre dormir au Refuge du Goûter. Cette technique a pour avantages de grimper séparés de la foule des ascensionnistes qui choisissent en général de partir du Refuge du Goûter, et surtout de franchir le couloir et l'arête du même nom (les seuls endroits exposés de l'ascension) aux moments les plus opportuns, avec moins de monde dans la voie et des températures plus fraîches.
Dimanche 29 juin. Petit déjeuner à 1h30, départ à 2h00. Le cortège des lampes frontales s'étire dans la nuit étoilée. La neige crisse dure sous les crampons. La température est idéale, ni trop froide, ni trop douce. Lorsque le jour se lève, les premiers sont en vue du Refuge Vallot. Il ne leur reste plus qu'à suivre l'interminable arête de Bosses qui sinue entre les séracs immobiles jusqu'au sommet atteint à 8h30. Ensuite, tout le groupe s'échelonne jusqu'à 10 heures avec comme surprise inouïe, le survol impromptu de l'arête par le Falcon Jet dernière génération....

Remerciements à :
- Vadim Feldzer (Dassault Aviation) pour avoir eu le courage de proposer cette idée originale...
- à toute l'équipe de guides charismatiques d'Eric Loizeau Organisations pour leur compétence et leur bonne humeur...
- au personnel des refuges du Montenvers, des Cosmiques, du Nid d'Aigle, de Tête Rousse et du Goûter pour leur accueil chaleureux malgré la sur-fréquentation de ce début d'été.
- Aux Thermes de Saint Gervais qui ont remis en état nos ascensionnistes à leur retour...
- à notre "devin" Yann Giezendanner aux prévisions météorologiques toujours aussi éclairées.
- au Mont Blanc qui reste tout de même une des plus belles montagnes du monde.